LE MARAIS DE TASDON RICHESSE DE NOTRE QUARTIER.
Le marais de Tasdon est une réserve naturelle
La réserve naturelle du marais de Tasdon , gérée par la ville de La Rochelle, s’étend sur plus de 18 ha Elle abrite un patrimoine écologique de grande valeur, tant faunistique que floristique. Elle accueille, par exemple, des populations d’oiseaux migrateurs en halte, tandis que d’autres espèces y stationnent l’hiver entier. Le marais de Tasdon, entre les marais de Rochefort et le Marais Poitevin, a un rôle de renforcement spatial.
Des évolutions dommageables pour la zone d'aménagement des marais de Tasdon.
Préserver le patrimoine écologique de la réserve naturelle du marais de Tasdon grâce à une gestion conservatoire est une perspective nécessaire.
La ZNIEFF
La ZNIEFF correspond à la zone des marais salants de Tasdon.
Lire la présentation publique de la ZNIEFF de Tasdon en cliquant sur le lien ci-dessous
HISTOIRE RÉCENTE DU MARAIS
La zone des marais a été façonnée par les hommes depuis l'an 900, à partir d'une zone de vasière sans doute.
L'exploitation des marais salants c'est éteinte à partir de 1920
Elle a été progressivement remplacée par une "zone de nature" (plutôt que zone naturelle) car il s'agissait bien d'un milieu naturel pour ce qui est du contexte maritime; l'influence de la marée, zone "salée" avec la flore et la faune adaptée à ce milieu;
salicornes, tamaris, anguilles, mulets, lies, crevettes, chardonneerets, vanneaux, ...
C'était un milieu accessible, entretenu par les hommes et par les troupeaux de vaches laitières.
A noter, qu'il subsiste encore des traces d'un chenal qui alimentait les jars jusqu'à l'emplacement de l'actuel collège Albert CAMUS et le tracé de l'impasse de la Moulinette est celui d'un chenal.
Le marais de Tasdon.
Extrait du site officiel de la Mairie de La Rochelle
Marais de Tasdon
Le marais encore humide représente dans son ensemble environ 55 hectares où 18,6 sont strictement protégés par la loi en tant que "Réserve Naturelle Régionale" (Dédret préfectoral du 22 mars 1996).
Autrefois maritime, puis arrière littoral le développement humain (Poldérisation, urbanisation, ...) l'a peu à peu éloigné du rivage océanique.
Lors de l'abandon de son dernier usage (pâturage) le marais a vocation salicole depuis des dizaines de siècles, s'est progressivement végétalisé.
Structuré en une succession de bosses et de bassins étroitement connectés, le marais abrite une mosaïque de milieux naturels à caractères humides, doux à salés qu'extrêmement secs. Ainsi, sur les bosses au relief élevé se présentent des pelouses calcicoles, des prairies rudéralisées, des prairies de fauche, des haies de tamaris, des fourrés de prunellier épineux, des bois de frênes, ..
Sur les zones basses (bassins, fossés, dépressions) la variabilité du degré de salinité et des hauteurs d'eau, présentent une lagune salée, des scirpaies maritimes, des roselières à carex ou à roseaux, des eaux douces à lentilles,...
Futurs aménagements de Tasdon
Sentier d'ouverture au public sur la partie aytrésienne du marais.
Corridor biologique sur l'axe est-ouest
Entretien raisonné de l'ensemble du marais (fauche et/ou pâturage)